Publié le : 19 septembre 2022Vues : 54Tags: , ,
Donbass lignes rouges - red lines - Красные линии

Aujourd’hui, 19 septembre 2022, l’armée ukrainienne a commis un nouveau massacre dans le Donbass, en bombardant des zones commerçantes de Donetsk en pleine heure de pointe, dessinant des lignes rouges, des lignes de sang, sur l’asphalte des rues de la ville.

Après 9 mois de travail continu sans repos, j’avais décidé de m’accorder quelques jours de congés afin de me reposer, tant mon épuisement physique (et pas que) est palpable. J’avais coupé internet sur mon téléphone quelques heures, lorsqu’un confrère russe m’a appelé pour m’informer de ce qui s’était passé.

Comme le 17 septembre, l’armée ukrainienne a choisi l’heure du déjeuner pour frapper la place Bakinskikh Comissarov, située dans le district de Kouïbichevski à Donetsk, à coup d’artillerie OTAN de 155 mm. À cette heure-là cette place, où se situent de nombreux commerces et arrêts de bus, est pleine de civils. Il n’y a aucun objet militaire à proximité, ni position, ni quartier général, ni base. RIEN !

Ce bombardement terroriste de l’armée ukrainienne a fait 13 morts parmi les civils, dont deux enfants, et huit blessés. Un autre bombardement ukrainien mené contre le marché Sokol, dans le district de Kirovski, à Donetsk, a fait trois morts parmi les civils.

Sans surprise, la propagande ukrainienne se vautre dans le purin, en déclarant que c’est l’armée russe qui a bombardé Donetsk. Cela fait huit ans qu’ils mettent sur le dos des Russes tous leurs bombardements criminels, et il y a des gens assez cons pour le croire.

J’aimerai que les crétins qui relayent ce genre de désinformation m’expliquent comment la Russie pourrait bombarder Donetsk, mais aussi Gorlovka, et Makeyevka quotidiennement aussi activement avec des armes de l’OTAN depuis une direction qui est clairement celle où se trouvent les positions ukrainiennes. Surtout avec des armes que l’armée ukrainienne vient officiellement tout juste de recevoir, comme les fameux canons français TRF1.

Vous pouvez tenter de cacher vos crimes de guerre derrière une propagande mensongère, il n’en reste pas moins que vous avez le sang des civils et des enfants du Donbass sur vos mains ! Il ne sert à rien de tenter de créer une réalité alternative dans laquelle vous ferez porter à d’autres la responsabilité de vos actes. Ce que vous avez fait, vous l’avez fait, point.

Et peu importe que ce soit par la justice des hommes ou par celle de Dieu, mais vous paierez pour ce que vous avez fait. Du commanditaire jusqu’au dernier troufion qui a déclenché le tir du canon, vous paierez. Et il ne servira à rien de mettre vos crimes sur le dos des autres, de prétendre que vous n’avez fait qu’obéir aux ordres, ou que vous n’étiez qu’un cuistot, ou un chauffeur de camion.

Soit vous serez fait prisonnier et vous devrez répondre de vos crimes devant la justice de l’une ou l’autre des Républiques Populaires (et elles ne sont pas conciliantes avec les criminels de guerre), ou vous serez mutilé ou tué par un tir de contre-batterie, ou un bombardement des forces aérospatiales russes, et votre corps sera peut-être abandonné par le commandement ukrainien là, sur place, comme des milliers d’autres avant vous partout sur la ligne de front, pour que les autorités ukrainiennes n’aient pas à admettre l’ampleur des pertes et ne surtout pas avoir besoin d’indemniser votre famille.

Voilà quel sera le prix que vous devrez payer pour avoir tracé des lignes rouges sur les terres du Donbass et du reste de l’Ukraine avec le sang des innocents. Ce sont ces lignes rouges qui séparent désormais à jamais le Donbass de l’Ukraine. Et vous pouvez crier à tue tête que le Donbass c’est l’Ukraine, vos cris ineptes et stériles s’assourdissent jusqu’au silence à la frontière matérialisée par ces lignes rouges que vous avez vous-mêmes dessinées.

Malgré toutes vos vociférations, le Donbass a le droit de partir d’un pays (l’Ukraine) qui le bombarde depuis huit ans, et assassine régulièrement des civils innocents par des bombardements ou des attentats terroristes. Ce droit, le Donbass l’a payé au prix du sang de ses habitants, au prix du sang de ses enfants, assassinés délibérément par l’Ukraine.

Christelle Néant

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